Après une phase test sur l’année scolaire 2024-2025, le dispositif “Pause Numérique” devait s’étendre sur cette rentrée 2025 à l’ensemble des collèges de France. Pensé pour renforcer la loi de 2018 sur l’interdiction des téléphones en établissements scolaires, il lève toutefois encore quelques incompréhensions dans son application et la faisabilité de sa mission. Amener les élèves à se déconnecter pour mieux se reconnecter à leur environnement réel, est un objectif auquel il est facile d’adhérer.
Chez SmarTeen, c’est le cœur de notre mission et cette ambition s’inscrit par essence dans notre solution via la limitation du temps d’écran en fonction des catégories d’âge. Alors “une pause numérique” à l’école, oui. Mais par quel(s) moyen(s) ?
Une généralisation dans tous les collèges
32 000 élèves avaient déjà en 2024 étaient soumis à ce dispositif, pour des résultats encourageants selon le retour de plusieurs des 200 chefs d’établissements concernés . L’expérimentation de cette pause numérique a permis :
- une meilleure concentration et attitude des élèves en classe
- un climat scolaire plus serein
- une reconnexion à l’environnement
- une diminution des cas de cyberharcèlement
Prévue par l’ancienne Ministre de l’Education qui en louait les “effets bénéfiques” et appelait à une “généralisation massive dans les collèges de France”, la généralisation de ce dispositif peine toutefois à s’installer après sa date d’entrée en vigueur.
Moins d’un collège sur dix l’a effectivement mis en place
C’est un chiffre parlant. La communauté éducative se divise sur l’implémentation de ce dispositif. Une étude du SNPDEN-UNSA, le syndicat des chefs d’établissements, décrit que près de 67% des chefs d’établissements assument ne pas vouloir mettre en place la “Pause Numérique” dans leurs collèges. 25% d’entre eux attendraient “d’en savoir plus” auprès de leur départements, dénonçant un système trop gourmand en temps, personnel et financement.
Rappelons que les moyens de mise en place de ce dispositif est à l’attention des collèges qui doivent “agir dans la mesure de leurs moyens”. Certains proposent alors un réceptacle commun, souvent un casier spécialement conçu pour la pause numérique, quand d’autres laissent les élèves déposer leurs smartphones dans des casiers individuels sécurisés. La mise à disposition de pochettes anti-ondes a même été envisagée dans certains collèges avec toutefois un coût élevé pour ces derniers, près de 10 000 euros.
L’un des derniers arguments soulevés étant que ce dispositif ne ferait qu’alourdir la responsabilité de la communauté éducative sur la sécurisation des smartphones confiés, quand la loi de 2018 suffirait amplement à une meilleure régulation de l’usage des téléphones au collège.
La Loi n° 2018-698 du 3 août 2018
Elle s’applique aux écoles maternelles, primaires et collèges pour tous les élèves.
Elle couvre l’enceinte de l’établissement pendant le temps scolaire et périscolaire, ainsi que les activités liées à l’enseignement organisées hors de l’établissement (sorties, sport, voyages scolaires, etc.). Son principe étant d’interdire d’utiliser le téléphone portable par les élèves sous peine de sanctions, notamment la confiscation du téléphone.
Son application reste toutefois limitée et soumise à la confiance placée dans les élèves qui ont pour seule obligation de garder leur smartphones dans leurs sacs.
Un objectif noble, limiter l’addiction au digital
Le dispositif de la “Pause Numérique” au collège représente une tentative de plus portée dans cet enjeu de société grave qu’est la limitation de la surexposition aux écrans. L’objectif étant de “désintoxifier” les enfants et adolescents de leur surconsommation numérique et notamment des réseaux sociaux. L’enjeu est d’autant plus important quand plusieurs faits divers viennent jalonner le rapport entre jeunes et smartphones. Cyberharcèlement, violences numériques, détresse mentale, agressions, nombreux sont les cas où l’outil smartphone a montré son côté néfaste.
Nous ne pouvons que saluer toute initiative prise en faveur de la santé des enfants et adolescents.
Cependant, interdire n’est pas éduquer.
Un mois après sa généralisation, ce dispositif peine à convaincre parents, enfants et corps enseignants pour plusieurs facteurs ayant trait même aux conditions d’éducation. Il prévoyait en effet de limiter l’usage de certaines applications éducatives, comme PRONOTE ou l’ENT, après 20h en semaine ou pendant les weekends, faisant lever la voix de certains parents et professeurs qui dénonçaient une “schizophrénie de l’Education nationale”. Un terme fort pour accentuer l’incohérence entre une volonté de numérisation des outils d’éducation et l’interdiction d’outils numériques.
“ Avez-vous déjà élevé des enfants tout en travaillant ? Parce qu’en vrai, nous les parents actifs, on ouvre Pronote après le boulot et après s’être occupés d’eux donc souvent bien après 20h “ – Bérengère DUBS-dirigeante syndicale
De l’interdiction, à l’éducation : autonomie, confiance et responsabilisation
Smart At Education, conscient de ces enjeux en tant qu’acteur impliqué dans la vie de sa communauté, porté par la vision de ses fondateurs, s’insère dans ce débat de société en pensant une solution qui préconise l’éducation comme boussole phare.
Avec SmarTeen, le smartphone éducatif et sécurisé, pensé pour les familles, s’est développée une solution clé en main pour les parents qui propose un système intégré et natif, et qui œuvre à offrir un cadre sain et éclairé autour du smartphone.
Notre système encadre le temps d’écran des utilisateurs selon leur tranche d’âge :
- 8-10 ans : 40 minutes
- 10-12 ans : 1 heure
- 12- 14 ans : 2 heures
Le temps d’écran peut se voir étendre de 30 minutes maximum d’une seule manière : la participation aux quiz et exercices scolaires inclus dans notre application TraiNeen, développée en lien avec la communauté éducative.
La pause numérique au collège, nous l’avons pensé dès le départ. Elle est inclue dans l’essence même de notre solution qui prône par elle-même une déconnexion, une reconnexion au réel. Pas besoin de casier de dépôt ou de poche anti-ondes quand un SmarTeen est dans la main d’un enfant. Car de lui-même, il l’encourage à une meilleure gestion du temps passé à la fois sur et en dehors de l’écran.
Repensons la Pause Numérique au collège
En adaptant le temps d’écran à une utilisation autonome, en confiance autour d’applications pédagogiques, notre smartphone accompagne les familles et veut dépasser le stade de la prévention nécessaire pour atteindre celui de la solution évidente. Alors découvrez SmarTeen, le smartphone éducatif et sécurisé, et écrivons ensemble le numérique de demain.
Rejoignez la Génération SmarTeen.
Sources :
- https://www.sudradio.fr/societe/colleges-lycees-la-pause-numerique-inapplicable
- https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20250830-la-généralisation-de-la-pause-numérique-au-ralenti
- https://www.midilibre.fr/2025/09/29/portable-en-pause-au-college-pourquoi-moins-de-10-des-etablissements-ont-mis-la-mesure-en-place-depuis-la-rentree-12950200.php
- https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/09/16/le-dispositif-portable-en-pause-boude-par-les-colleges-en-depit-des-annonces-de-rentree_6641345_3224.html
- https://www.cnews.fr/france/2025-09-04/pronote-et-ecole-directe-ent-fermes-le-soir-et-le-week-end-la-mesure-delisabeth
- https://www.cnews.fr/faits-divers/2025-06-25/je-vais-te-tuer-je-vais-te-pousser-dans-les-escaliers-un-principal-menace
