“Les réseaux sociaux ? C’est comme la cigarette, on essaie d’arrêter mais c’est pas facile…”
On ne pouvait pas passer à côté de cette phrase pour débuter notre article.
Déjà par son comparatif. Les réseaux sociaux comparés à la cigarette… Oui. On en est là.
Mais le plus grave, c’est le fond. Ici, on parle d’addiction. De véritable addiction. Les fumeurs savent… Les dérives des réseaux sociaux sont connus, depuis très longtemps. Et les cas de maltraitance psychique, de santé mentale et de non-respect de la vie privée se multiplient de plus en plus. Mais le besoin de lutter contre cela se multiplie aussi

Cette image nous montre que près de 60% des enfants ont un smartphone dès 11 ans et près de 63% utilisent des réseaux sociaux dès l’âge de 7 ans. Le chiffre grimpe dès l’âge de 11 ans avec près de 91% des jeunes jusqu’à 14 ans qui en sont utilisateurs.
La « majorité numérique » : ce que dit la nouvelle loi française
Les recherches spécifiquement orientées sur l’âge adéquat à l’utilisation des réseaux sociaux, la prise en main du phénomène par les pouvoirs publics notamment avec la Loi “Réseaux sociaux 13 ans”, et les mouvements de plus en plus organisés des parents et associations de victimes, forcent les plateformes à se réorganiser et à s’orienter.
La loi votée en 2023 “visant à instaurer une majorité numérique et à lutter contre la haine en ligne, prévoit qu’un adolescent de moins de 15 ans ne peut s’inscrire sur un réseau social qu’avec le consentement de ses parents” encourage à développer des solutions adaptées à ces impératifs.
- Avant 15 ans : autorisation parentale obligatoire
- Après 15 ans : “majeur” et libre de s’inscrire seul
Mais est-ce vraiment suffisant ?
Alors quoi faire ? Interdire les smartphones ? Radical. Trop, dans un monde où cet outil est l’un des plus prégnants dans le fonctionnement quotidien. Interdire les réseaux sociaux ? C’est une piste… Mais on le sait, l’interdiction sans prévention n’est pas forcément efficace.

13 ans ou 15 ans ? Le casse-tête des âges
En France, la majorité numérique est estimée à 15 ans, bien qu’en Europe, la norme soit fixée à 13 ans. Si ce décalage entre le national et l’international existe, un commun accord se pose sur un âge limite avant d’autoriser un accès aux réseaux sociaux. Dès lors, le vrai décalage apparaît avec la réalité, quand on sait que près de 6 enfants sur 10 en France ont accès aux réseaux sociaux dès l’âge de 7 ans…
S’arrêter sur un âge précis reste délicat et reste tributaire des législations nationales et d’une harmonisation européenne, avant de passer peut-être à un consensus mondial. Il convient de noter que les plateformes s’emparent du problème en dégageant des méthodes de vérifications d’âge :
Facebook & Instagram (Meta)
Âge minimum officiel : 13 ans (peut être plus élevé selon le pays).
Méthodes : Auto-déclaration à l’inscription + IA de détection faciale : si un contenu ou une interaction suggère qu’un compte est tenu par un mineur + Vérification d’identité (en cas de doute ou pour des fonctions spécifiques) + Scan d’une pièce d’identité officielle (CNI, passeport) + Vidéo-selfie pour estimation d’âge par reconnaissance faciale (via fournisseur tiers, ex. Yoti).
TikTok
Âge minimum : 13 ans (mode « expérience restreinte » jusqu’à 18 ans).
Méthodes : Date de naissance à l’inscription + Algorithmes d’IA qui détectent visuellement l’âge approximatif + Preuve d’identité ou selfie vidéo demandée si incohérence signalée + Contrôles parentaux (Family Pairing)
YouTube / YouTube Kids (Google)
Âge minimum : 13 ans pour YouTube classique (moins via YouTube Kids).
Méthodes : Date de naissance sur le compte Google (Si mineur identifié → compte basculé en supervision parentale) + Vérification d’âge lors d’accès à contenus 18 + Carte bancaire (petit paiement test) + Pièce d’identité officielle uploadée.
Snapchat
Âge minimum : 13 ans.
Méthodes : Auto-déclaration à l’inscription + Systèmes d’IA pour repérer les comptes de mineurs plus jeunes que l’âge déclaré + Demande de pièce d’identité en cas de signalement ou pour fonctions sensibles (ex. Spotlight rémunéré).
Âge minimum : 16 ans dans la plupart des pays de l’UE, 14 ans dans certains.
Méthodes : Auto-déclaration de l’âge +Pièce d’identité demandée uniquement en cas de litige ou suspicion de faux compte.
Les politiques d’âge par plateforme
Du fait d’un accès effectif des jeunes aux réseaux sociaux à des âges de plus en plus précoces, les plateformes ont donc été amené à s’adapter et à renforcer leur contrôle. En intégrant un contrôle d’âge obligatoire et par défaut. L’utilisateur vérifie son identité dans l’application (papiers officiels ou tiers de confiance). Celle-ci génère ensuite un code garantissant sa majorité au site, sans transmettre ses données personnelles ni son âge exact.
Sont aussi intégrés des fonctionnalités de contrôle parental et de protection des données. Mais les plateformes se retrouvent parfois entre deux eaux. Entre intérêts économiques et réalités pratiques, où les jeunes arrivent de plus en plus à détourner les barrières, revient en force la mauvaise solution de l’interdiction des réseaux sociaux.
Les recherches spécifiquement orientées sur l’âge adéquat à l’utilisation des réseaux sociaux, la prise en main du phénomène par les pouvoirs publics notamment avec la Loi “Réseaux sociaux 13 ans”, et les mouvements de plus en plus organisés des parents et associations de victimes, forcent les plateformes à se réorganiser et à s’orienter.
La loi votée en 2023 “visant à instaurer une majorité numérique et à lutter contre la haine en ligne, prévoit qu’un adolescent de moins de 15 ans ne peut s’inscrire sur un réseau social qu’avec le consentement de ses parents” encourage à développer des solutions adaptées à ces impératifs.
- Avant 15 ans : autorisation parentale obligatoire
- Après 15 ans : “majeur” et libre de s’inscrire seul
Mais est-ce vraiment suffisant ?
Alors quoi faire ? Interdire les smartphones ? Radical. Trop, dans un monde où cet outil est l’un des plus prégnants dans le fonctionnement quotidien. Interdire les réseaux sociaux ? C’est une piste… Mais on le sait, l’interdiction sans prévention n’est pas forcément efficace.

De l’interdiction, à l’éducation : autonomie, confiance et responsabilisation
Smart At Education, conscient de ces enjeux en tant qu’acteur impliqué dans la vie de sa communauté, porté par la vision de ses fondateurs, s’insère dans ce débat de société en pensant une solution qui préconise l’éducation comme boussole phare.
Avec SmarTeen, le premier smartphone éducatif et sécurisé, pensé pour les enfants et adolescents, s’est développée une solution clé en main pour les parents qui propose un système intégré et natif, et qui se distingue de la concurrence et du simple paramétrage d’un contrôle parental.
SmarTeen assume sa position. Il n’ y a pas de réseaux sociaux dans le smartphone que nous avons développé. Au-delà d‘une interdiction des réseaux sociaux, notre approche se veut éducative en expliquant via notre interface pourquoi ces plateformes ne sont pas adaptées. Sur des tranches d’âge entre 8 et 14 ans, SmarTeen a créé un Jardin d’Applications filtrées selon ces tranches, qui vont permettre aux enfants de se détacher des réseaux sociaux tout en bénéficiant d’applications propres à des usages éducatifs et ludiques.
“ Les réseaux sociaux sont une arme de destruction massive de notre jeunesse “ – Sabrina Agresti-Roubache
Bon, on peut nuancer… Mais on comprend le point.
Et SmarTeen comprend l’inquiétude des parents et l’attente des enfants. Dans la lignée des actions mises en place autour de l’utilisation nocive des réseaux sociaux, nous pensons en effet qu’il y a un âge minimum requis pour y accéder, et notre solution est d’accompagner les parents dans l’éducation numérique de leurs enfants. Pour ceci, notre smartphone éducatif et sécurisé, amène à développer l’esprit critique, la prise de hauteur et le recul sur la dangerosité des outils tels que peuvent l’être certains réseaux. Nous avons pensé que ces qualités s’avèrent nécessaires dans un monde où tout se consomme dans l’immédiateté, sans remise en question et parfois au détriment de la véracité des faits. Grâce à SmarTeen, c’est toute une génération de 8 à 14 ans qui promeut un nouvel usage du numérique et fait contrepoids aux géants des réseaux sociaux.

Néanmoins, nous regardons aussi le futur. Celui de cette génération justement qui consciente des méfaits de ces plateformes, aura atteint l’âge et la capacité de les regarder sans se laisser influencer par. Et c’est pourquoi dès 14 ans, notre smartphone peut être reconfiguré comme un smartphone classique.
L’accompagnement, la clé de la sécurité chez les plus jeunes
En adaptant le temps d’écran à une utilisation autonome, en confiance autour d’applications pédagogiques, notre smartphone pour enfants et adolescents veut dépasser le stade de la prévention nécessaire pour atteindre celui de la solution évidente. Alors découvrez SmarTeen, le smartphone éducatif et sécurisé, et écrivons ensemble le numérique de demain.
Rejoignez la Génération SmarTeen.
Sources :
- https://katbonenfant.substack.com/p/les-reseaux-sociaux-la-cigarette
- https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/05/01/rapport-sur-les-ecrans-les-introuvables-reseaux-sociaux-ethiques_6231000_4408996.html
- https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/11/04/suicides-d-adolescentes-sept-familles-francaises-annoncent-assigner-tiktok-en-justice_6375758_4408996.html
- https://www.elysee.fr/admin/upload/default/0001/16/06a9854b34d98bb3e4fbf72b2b28ed3b0dd601a1.pdf